Grèce : Répression de la manifestation depuis le camp de Somos

Hier matin, samedi 25 mai, une centaine de migrants du hotspot se sont dirigés vers la ville de Samos pour protester contre les conditions insupportables qu’ils endurent depuis des années, mises en oeuvre par les politiques racistes de la Grèce et l’Union européenne.

Vers 7 h 30, le cortège avait atteint le cinéma Olympia dans le centre-ville et a été confronté à la répression violente de quelque 70 policiers, qui ont tiré des coups de feu en l’air en guise d’avertissement, et des gaz lacrymogènes, puis ont poursuivi et sauvagement matraqué les personnes dans les rues de la ville. […]

[…] Les flics ont détruit les téléphones et leur ont coupé les tongs pour que les manifestants ne puissent pas entrer dans la ville.

Parmi les migrants, il y a eu plusieurs blessés et 5 arrestations, et finalement les manifestants ont été repoussés jusqu’à l’entrée du hotspot, où les patrouilles de la police anti-émeute ont continué à contrôler la foule qui protestait. Il s’agissait du cinquième rassemblement de protestation depuis le début de l’année à Samos. Dans le camp de concentration appelé hotspot, qui peut accueillir 650 personnes, et dans le village de tentes qui l’entoure, environ 4 000 personnes sont actuellement isolés.

Ces personnes luttent pour briser l’isolement, là où les partis de droite et de gauche  partagent les mêmes politiques répressives contre eux.

Depuis hurriya.noblogs.org