Samedi, devant le camp de Diavata près de Thessalonique, plusieurs centaines de migrants ont fait face aux flics grecs en cherchant à se rendre à la frontière gréco-macédonnienne. Les flics qui ont fait usage de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes, se sont allègrement fait caillassés.
Le même jour, environ 200 personnes qui souhaitaient se rendre en direction de Thessalonique, avec l’intention de rejoindre le camp de Diavata, ont envahi les rails de la principale gare d’Athènes. La circulation ferroviaire a alors été interrompue.
Ces derniers réclamaient l’ouverture du poste-frontalier d’Idomeni situé sur la « route des Balkans » (fermé à la suite à la signature d’un pacte migratoire UE-Turquie en mars 2016). Selon les journaflics, une rumeur aurait circulé sur les réseaux sociaux les jours précédents concernant la possibilité de passer la frontière.
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