Un mois d’août à Tenerife

plage mer côte arbre le sable océan horizon plante ciel le coucher du soleil palmier rive vague vent crépuscule soir paume baie plan d'eau Tenerife Tropiques cap les îles Canaries Plante ligneuse Sont des échelles Famille de palmiersEn ce mois d’août dans les Canaries espagnoles, l’île de Tenerife est bien entendu pleine à craquer de touristes. Fière de compter la plus forte concentration d’hôtels 5 étoiles en Europe à Adeje, dans le sud de l’île, Tenerife abrite aussi un centre de rétention (CIE, Centro de Internamiento de Extranjeros). Il est situé loin des regards, à Hoya Fría, en banlieue de Santa Cruz. D’un côté il y a ces masses d’étrangers munis des bons papiers et d’un portefeuille bien garni qui viennent polluer le parc naturel au pied du volcan pour tenter d’oublier leur servitude volontaire, d’un autre il y a des étrangers d’un autre style.

Ceux-là, bien moins nombreux et de loin, sont enfermés de long mois entre des murs barbelés, tabassés et humiliés parce que trop pauvres et dépourvus du petit papier nécessaire pour franchir les frontières de la riche Europe. Les uns ont pris le risque de se voir refuser un bagage trop volumineux à l’aéroport, les autres de sombrer avec leurs frêles embarcations. Les uns s’en vont mourir à petit feu de cancers de la peau sur le sable noir, les autres crèvent directement en Mer Méditerranée (2.300 en 2018 et 3.100 en 2017, bilans officiels) devant une frontière militarisée en fuyant guerres et misère. Continuer la lecture de « Un mois d’août à Tenerife »

Mexico (Mexique) : Que crève le patriarcat, qu’il vienne des flics et pas seulement…

Le 12 et le 16 août 2019, des milliers de personnes, en majorité des femmes, ont manifesté dans les principales avenues de Mexico suite au viol d’une jeune fille de 17 ans par 4 flics dans une voiture de police à Azcapotzalco, quartier nord de la capitale mexicaine. Le 8 août au Musée de la photographie, situé dans le centre historique de la ville, une jeune fille de 16 ans a également déclaré avoir été violée par un sale flic.

Le siège du ministère de la Sécurité publique a été tagué et l’immeuble du Parquet général de la ville a eu son mobilier saccagé et ses vitres défoncées. Des paillettes roses ont été jetés sur le chef de la Police de la ville de Mexico, Jesus Orta, pendant qu’il faisait une déclaration à la presse en appelant au calme et qu’il assurait que cette affaire ferait l’objet d’une enquête.

Lors de la manif du 16, encore plus massive, qui ne s’est pas alignée sur les différents appels au calme, un commico a été attaqué et partiellement incendié. Un journaflic de la chaîne ADN 40 a été mis KO en plein direct puis viré de la manifestation, et les journalistes et photographes (professionnels ou non) mis à distance. Des barricades ont été dressées et des rues bloqués, les murs et les façades de commerces tagués, et leurs vitrines brisés. Plusieurs stations de métro (distributeurs et affiches publicitaires détruites) et véhicules de la ville ont été saccagés…

Les violences sexistes, et les dynamiques qui les nourrissent ont lieu chaque jour, là bas comme ici, de la mains de nos ennemis comme de nos compagnons, dans la rue comme chez nous. Elles nuisent à la qualité de nos rapports et à la cohérence de nos luttes, et peuvent aussi avoir de lourdes conséquences. La vengeance est l’un des moyens d’y répondre.

« Ce n’est pas seulement les quatre policiers qui ont violé une fille ou un autre qui a violé une fille dans un musée. C’est quelque chose qui arrive chaque jour, chaque minutes, chaque heure… » 

Italie : Appel pour le rassemblement à Florence le 20 avril – 16 heures

Résultat de recherche d'images pour "operazione panico"SANS-RÊLACHE POUR L’ANARCHIE

À Florence le 9 mars aura lieu le jugement d’un procès qui voit inculpé.e.s 28 compagnon.nes accusés d’association de malfaiteurs et de différentes attaques anonymes dans des locaux fascistes. Trois de ces compagnons, Paska, Giova et Ghespe, se trouvent depuis un moment en prison, et en plus d’autres accusations, ils sont inculpés pour transport, fabrication et détention de matériel explosif et tentative d’homicide, pour la blessure d’un artificier qui bricolât sans aucune précaution un engin situé devant un lieu fasciste la nuit du 31 décembre 2016. La prison ne leur a pas épargné les provocations et violences, en réponse à une attitude conflictuelle qu’ils ont tenu.

À Trente et Turin deux opérations répressives ont conduit à l’expulsion de l’Asilo Occupato et à 12 arrestations pour chercher à éradiquer les luttes que ces derniers portent en avant. Après les arrestations et l’expulsion, nous sommes descendus dans la rue pour répondre à la répression et prendre de force des espaces d’expression de propre notre rage. Ces derniers jours également, Scripta Manent, procès qui met sous enquête plus de vingt ans d’histoire de l’anarchisme est en train de se conclure avec de dures demandes de condamnation. Dans tous les cas, les intimidations continuent ainsi que la répression vis-à-vis de qui apporte et exprime sa solidarité aux pratiques et individualités anarchistes en procès et en prison.

Les rêves et les pratiques, les possibilités et les réalités anarchistes sont l’habituel bâton dans les roues. L’état en Italie, come ailleurs, cherche à détruite qui continue à faire obstacle à ses projets pour préparer le terrain à un ultérieur tournant autoritaire. Nous vivons une époque où un nombre toujours plus croissant de personnes vivent des expériences oppressives quotidiennes, dans ses formes racistes, patriarcales, et totalitaires, avec le chantage de la prison, risquant d’être enfermé.e.s dans un Centre de Rétention  ou déporté.e.s, de mourir au travail, durant un TSO* ou une rafle, de ne pas trouver les moyens de se séparer d’une relation violente, de vivre des genres et sexualités hors de la norme dans des conditions de marginalité, et plus encore. Selon les logiques de l’état pour maintenir l’ordre et veiller à la continuelle restructuration de l’appareil techno-industriel et coercitif à large échelle, il est nécessaire, entre autres choses, d’enterrer sous des années de prison, qui se bat depuis toujours contre les responsables de tout cela. Continuer la lecture de « Italie : Appel pour le rassemblement à Florence le 20 avril – 16 heures »

Anna Mahé – Prostitutions

« Honneur à celles qui, héroïques, préfèrent la mort à l’infâme prostitution… Mon cœur de femme les glorifie. Evidemment je conçois qu’une femme ait un ami ou dix amis, si cela lui convient. Mais, sans désir, livrer son être pour un morceau de pain… commerce odieux que l’excuse même de l’amour maternel ne saurait purifier. » [Libertaire du 29 juillet]

C’est au courant d’un article dont les idées en général me semblent excellentes, que Félicie Numietska écrit ce paragraphe.

Que cette camarade n’éprouve pas le désir d’aller offrir son corps au passant en rut, que la plupart des femmes jugent de même, je le conçois très aisément.

Mais, que penser aussi à l’idée de se courber douze et quinze heures sur la couture, d’aller s’étioler dans les ateliers malsains où, pour deux ou trois francs les femmes repassent, cousent, piquent à la machine, mettent le sucre ou les gâteaux en boîtes en des salles qu’on n’aère jamais et dont la température est celle d’une serre…

N’est-ce point prostituer ses bras ? n’est-ce point prostituer sa force, sa santé, sa jeunesse ? n’est-ce point se prostituer toute que consacrer des heures et des heures à tel travail ?

Et n’est-ce point prostituer son cerveau que d’enseigner à des enfants des choses que l’on sait fausses, d’écrire des livres, des articles, non pour la joie de jeter ses idées, mais pour en retirer de l’argent.

Que des femmes aiment mieux prostituer leur sexe, qu’elles préfèrent aux douze ou quinze heures d’atelier les deux ou trois heures nécessaires au racolage des quelques mâles qui leur assureront la pâture, je ne vois rien là qu’une des formes de la prostitution. Qu’elle déplaise plus qu’une autre à certaines femmes, il n’y a là qu’une question de tempérament et de goût. Il n’est pas plus honorable d’employer ses mains à chiffonner artistiquement des dentelles inutiles que de prêter son sexe à l’homme qui passe, affamé d’amour. Continuer la lecture de « Anna Mahé – Prostitutions »

Auriol (Sud-Ouest) : Une personne d’Act-Up en GAV suite à une action à la permanence LREM

Mardi 26 mars 2019, des membres d’Act Up-Sud Ouest ont placardé des tracts sur la façade de la permanence parlementaire de Monique Iborra, 22 bd Vincent Auriol 31170 Tournefeuille (tel : 0561446382), en réponse à l’expulsion de personnes séropositives vers le Brésil.

Suite à cette action, un membre de l’association a été interpellé et mis en garde à vue.

source : actupparis.org

En lutte contre le patriarcat, mais avant tout… contre toute forme d’autorité !

« Si notre désir est de détruire toute domination, il est alors nécessaire que nous allons au-delà de ce qui nous opprime, au-delà du féminisme, et au-delà du genre, parce que c’est là que nous trouverons la capacité de créer notre individualité indomptable pour affronter toute domination sans vaciller. Si nous désirons détruire la logique de la soumission, cela doit être notre objectif minimal. » (Willful Disobedience Vol. 2, No. 8.)
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En tant qu’antiautoritaires, cela fait longtemps que nous n’avons la moindre doute par rapport au caractère patriarcal du système de domination en vigueur. Dans ce modèle de société, la différence de sexe biologique (génétique) entre hommes et femmes se traduit en une construction sociale de genres et de rôles qui imposent une supériorité du « masculin » sur le « féminin ».
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Ainsi, les puissants, l’État et ses défenseurs s’efforcent de nous enseigner ce que c’est « être » une femme et « être » un homme. Dès l’enfance, on nous bombarde avec des définitions imposées, établissant des règles et des comportements, imposant des normes aux goûts et aux pratiques, cherchant à nous normaliser et à nous « différencier » les unes des autres avec des catégories fonctionnelles à l’ordre établi.
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Entre compagnonnes et compagnons antiautoritaires, il est clair que le pouvoir cherche à nous définir et nous refusons de l’accepter, déconstruisant en nous-mêmes les choses avec lesquelles l’ennemi nous contamine depuis notre enfance. Il s’agit alors à se défaire de l’éducation citoyenne, à travers la confrontation et la construction de valeurs propres qui donnent forme et contenu au sentir, à la parole et à l’agir anarchiste. Continuer la lecture de « En lutte contre le patriarcat, mais avant tout… contre toute forme d’autorité ! »

Grèce : La révolte punie par le viol dans la prison pour migrants de Petrou Ralli

Je suis une femme migrante qui a passé trois mois dans la prison de Petrou Ralli. Les informations que je partage ici m’ont été transmises, quand j’étais moi aussi prisonnière, par la femme d’un prisonnier migrant qui a été violé par les flics.

À la mi-novembre 2018, un groupe de prisonniers, migrants, a entamé une grève de la faim pour protester contre la situation à Petrou Ralli. Pendant près de 4 jours, ils n’ont rien mangé, mais lorsqu’ils ont compris que les flics n’y prêtaient aucune attention, ils ont arrêté la grève de la faim. Après quelques jours, les mêmes prisonniers ont entamé une nouvelle grève de la faim contre la terrible et très insuffisante nourriture qu’ils ont dans cette prison.

Vers le 20 novembre, dans la section Alpha 3 de la prison de Petrou Ralli, où se trouvent les hommes prisonniers, un policier a été passé à tabac pour protester contre la situation brutale dans cette prison. Après cet événement, les flics ont emmené tous les prisonniers, un par un, hors du bâtiment, où ils les ont sévèrement battus. Pour les deux prisonniers accusés d’avoir battu le flic, les flics les ont tous les deux forcé à se déshabiller et les ont ensuite violé avec leurs matraques.

Maintenant je ne suis plus dans l’enfer de Petrou Ralli, oui c’est vraiment un enfer. Pendant que j’étais à Petrou Ralli, je pensais qu’il y avait une belle vie en dehors de la prison qui m’attendait. Mais maintenant je vois la réalité, à propos de laquelle je me suis trompé; je suis sans abri et seule dans un autre enfer.

27 décembre 2018

vu sur indymedia Athènes


Note de cracherdanslasoupe : Au centre de rétention de Vincennes (en région parisienne) les prisonniers sont en lutte depuis mi-décembre contre les violences des flics, la détention et les expulsions forcées.

Leurs communiqués sont disponibles ici : https://abaslescra.noblogs.org/post/2019/01/03/nouveau-communique-a-la-prison-pour-etrangers-de-vincennes/

Athènes – Revendication des attaques à Ilisia et Kolonaki pour Alexis, Zak, Sebastian, Mikhail et Dimitris

Dès que tu réalises que les rebuts de la société, les suicidés et les personnes tuées sont les figures les plus vives et les plus vibrantes de ce monde, ce moment est aussi un moment où tu te rends compte de la signification de ses valeurs et la violence structurelle inhérente à celui-ci. Nous avons été détruits d’innombrables fois par la froideur dans les yeux des gens qui nous entouraient. Nous avons été supprimés lentement et brutalement alors que nous sentions la mort tous les jours. Des temps morts du travail salarié, privés de toute subsistance, de l’automatisation de la production, du regard froid sans passion à la douleur, de la survie misérable, de notre transformation en information quantique pour la biotechnologie moderne, de la dépression psychologique et de la tristesse qui bloque complètement les fenêtres du plaisir, du jeu, de l’interaction sociale. Tout un complexe autoritaire a été créé, reproduisant la mort, reproduisant l’autorité de l’économie, de l’État, du patriarcat, de la nation, reproduisant les valeurs de soumission, d’isolement, d’élévation sociale, de la production de normativité et de stigmates.

Mardi 6 novembre, à l’aube, nous avons attaqué la caisse d’épargne postale d’Eurobank, rue Afxentiou à Ilisia, détruisant les caméras, cassant toutes les vitres et les guichets automatiques.

De plus, aux premières heures du dimanche 11 novembre, nous avons attaqué une bijouterie à Kolonaki, au coin de la Via Skoufa et de Massalias, brisant les vitres et l’entrée du magasin.

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Brésil – Qui a tué Indio ? Une réponse à l’appel anarchiste pour un mois de décembre noir.

Luiz Carlos Ruas présent, l’unique mort est l’oubli.

Luiz Carlos Ruas, alias Indio, a été assassiné par des néo-nazis pour avoir défendu deux personnes transgenres lors d’une aggression dans une station de métro centrale de la ville de São Paulo. Il est décédé après avoir défendu la liberté, alors que les gardes de sécurité et les citoyens étaient complices. On se souviendra toujours de lui dans l’offensive contre toute passivité et toute autorité!

Comment, « qui l’a tué »? Si les noms et les visages des tueurs sont déjà connu … Il n’a pas fallu attendre longtemps avant que les médias noirs transforment cet événement en spectacle. Il y a eu un étalage non seulement de ceux qui l’ont attaqué jusqu’au dernier souffle, mais aussi de sa famille, des personnes trans qu’il a défendues, de l’histoire de sa vie et de nombreuses informations diffusées dans le seul but de créer un immense écran de fumé. Sur cette situation dégueulasse, deux ans après sa mort, il devient indispensable de raconter cet événement en dehors des griffes de la domination.

Durant une nuit de Noël nullement pacifiée, deux néo-nazis poursuivent des personnes transgenre dans la station de métro « Pedro II » (nom donné par le dernier roi du Brésil colonial) dans le but de faire exactement la même chose qu’ils ont faite avec Indio. Ce qui démontre la traque persistante de ceux qui libèrent leurs désirs et leurs volontés et s’opposent à la normalité imposée. Cependant, dans un déni de passivité convaincu, le vendeur de rue âgé de 54 ans a fermement décidé de les défendre. Cette attitude lui a coûté la vie.

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Argentine : ni victime ni bourreau

Nous ne voulons pas parler de répression, pas même de persécution ou de « chasse aux sorcières », comme cela a été dit ou lu précédemment. Nous ne considérons pas les livres ou les journaux « des armes », nous n’avons pas de rhétorique romantique sur la lutte anarchiste. Être anarchiste n’est pas une chose simple, il ne s’agit pas de choisir une idéologie et de traverser la vie sans aucun changement, car être anarchiste a un poids, et un poids assez important.

Nous sommes déclarés ennemis de l’État, nous sommes exploités, nous sommes opprimés, nous ne demandons rien, nous ne voulons pas de cadeaux ni de réformes, nous ne voulons pas de lois. Nous sommes des anarchistes qui combattons comme ils peuvent, en s’appuyant toujours sur nos valeurs.

C’est pourquoi nous ne nous attendons pas à ce que l’État agisse différemment par rapport a ce qu’il fait. Nous ne sommes pas des victimes, et nous savons très bien que nous ne sommes pas même des soldats, même si nous ne reculons jamais. Nous sommes influencés par les événements que nous voyons chaque jour devant nos yeux. Nous n’avons pas un tempérament féroce ni un cœur froid. Au contraire, nous avons des valeurs et des pratiques et nous essayons d’être aussi cohérents que possible avec celles-ci, et un cœur brûlant qui nous pousse chaque jour à lutter pour tout changer.

Malheureusement, une partie de cette société est construite sur la base de relations autoritaires. Elle a oublié l’empathie, au point qu’il est presque impossible de se mettre à la place de l’ autre ou même de comprendre comment une autre personne peut agir différemment de ce à quoi on s’attendait. Nous voyons avec regret comment les réseaux sociaux ont été remplis de mèmes, de blagues et de conversations dans lesquelles nous parlons, avec une profonde ignorance ou un air de grandeur, de cette situation: qui se bat quotidiennement entre la vie et la mort ou qui se trouve depuis longtemps temps en prison. La prison où près de la moitié des meurtres ont été perpétrés des mains de l’État, cet État démocratique directement responsable de la mort de plus de 5 500 personnes.

L’État a le monopole de la violence, condition indispensable à son existence. De son point de vue, il ne peut y avoir que des associations, des organisations et des responsabilités communes. Ils confondent les actions individuelles et essaient de les faire passer pour des conspirations collectives. Ils ne comprennent pas la liberté individuelle, l’action qui peut naitre d’une ou deux personnes.

Depuis l’assassinat de notre camarade Santiago, ils ont tenté par tous les moyens de créer une organisation mêlant Mapuches et Anarchistes, ont préparé le terrain pour marcher sur ceux qui sont non seulement contre le gouvernement, mais aussi contre l’État et le Capital. Contre nous, qui nous ne faisons pas de politique et luttons pour une révolution sociale qui changera l’état des choses à ses racines.

Ce sont des temps difficiles et ils le deviendrons de plus en plus, mais nous reconnaissons qu’ils n’ont jamais été faciles non plus mêmepar le passé. Les mois à venir nous montreront beaucoup de choses sur nous, et c’est dans le cadre de la solidarité anarchiste que nous devons nous soutenir, et non pas faire partie de ce système corrompu. Ce sont des moments où nous devons compter sur nos idées pour pouvoir penser clairement, et sur nos valeurs, la tête haute, pour continuer à crier: longue vie à l’anarchie!

Nous ne demandons rien.

repris de : https://anarhija.info


Le 14 novembre, dans l’après-midi, au cimetière de Recoleta, dans la mausolée du colonel Ramon Falcon (exécuté par le compagnon Simón Radowitzky), une bombe explose, blessant la compagnone Anahi Salcedo, transférée à l’hôpital de Fernandez,  blessé au visage. et au le crâne, elle a également perdu trois doigts et est actuellement dans le coma artificiel. Le compagnon Hugo Rodriguez est arrêté sur place. Quelques heures plus tard, devant la maison du juge Bonadio (célèbre pour sa poigne de fer, avec un passé mémorable dans la jeunesse de la garde de fer, groupe fasciste du péronisme, et pour la pratique actuelle et pour ses discours  répressif à l’égard des dissidents, le camarade Marcos Viola est accusé d’avoir lancé un autre engin explosif contre la voiture du magistrat.

Tôt le matin et les jours suivants, différents espaces de l’environnement anarchiste, des espaces occupés et des quartiers, ainsi que des maisons privées, ont été fouillés. Douze personnes ont été arrêtées au cours de cette chasse. Dont certains restent 72 heures en GAV). Par la suite une 10aine de camarades aurait été inculpés pour association de malfaiteurs, intimidation publique et possession de matériel explosif (pour les deux actions). […]

Voir ici : https://sansattendre.noblogs.org/post/2018/11/16/buenos-aires-argentine-une-compagnonne-blessee-lors-dune-attaque-a-la-bombe-plusieurs-arrestations/source: anarhija.info

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