Maj : 27/28 en Haute-Vienne (voir plus bas)

A Limouzinière (Loire-Atlantique) la nuit de mercredi à jeudi 3 janvier 2019, aux environs de minuit, le moteur d’une éolienne industrielle a été détruit par un incendie. La nacelle située à 80 mètres du sol s’est enflammée, mais n’a pas été le seul élément touché : les pales de l’éolienne ainsi que la partie située juste sous la nacelle ont également subi l’assaut des flammes. « On peut d’ores et déjà dire que les dégâts s’élèvent à plusieurs centaines de milliers d’euros », estime le directeur général adjoint d’Engie Green, qui exploite trois des six éoliennes du site. Les éoliennes industrielles sont généralement équipées de systèmes d’alarme à distance. Engie Green, qui en exploite 750 à travers le pays, a basé son centre de supervision à distance à Châlons-en-Champagne, qui reçoit « toutes les données et toutes les alarmes » en continu (24h/24, 7j/7). Entre le début d’un incendie et le déclenchement de l’alerte, il existe heureusement un temps de latence de plusieurs dizaines de longues minutes -le temps que le feu fasse son office et que l’éolienne s’arrête-, et dans le cas de Limouzinière, c’est par exemple des riverains qui ont d’abord prévenu les pompiers.Si les causes de cette destruction incendiaire sont pour l’heure classées comme « inconnues » et « obscures » par les autorités pour ne pas donner de mauvaises idées, on notera toutefois que selon la base de données étatique Aria, il n’y a eu jusqu’ici que 18 cas d’incendies depuis 2003 sur plus de 10 000 éoliennes installées à ce jour en France. A l’exception des fameux impacts de foudre contre lesquels elles sont protégées ou des tempêtes, il s’agit la plupart du temps de « cas de malveillance » qui privent ce monde du jus dont il a désespérément besoin. A moins de croire au miracle de la combustion spontanée ou de penser qu’une éolienne puisse se suicider, et pendant qu’on y est aux alentours de minuit, bien entendu…

https://actu.fr/pays-de-la-loire/limouziniere_44083/feu-dans-une-nacelle deolienne-la-limouziniere-dimportants-degats_20654475.html

Le lendemain au lieu-dit Rouvray, en Lanouée près de Ploërmel (Morbihan), soit la nuit de jeudi à vendredi 4 janvier 2019 vers 1h du matin, c’est cette fois le transformateur électrique de 20 000 volts appartenant à la société Steag New énergie et situé dans un champ de 4 éoliennes qui est parti en fumée.

« La porte du local a été fracturée et un incendie s’est déclaré à l’intérieur provoquant des dégâts », selon le journal local, provoquant l’arrêt total de toutes les éoliennes. Là encore, l’incendie est qualifié de « suspect », afin de ne pas donner de mauvaises idées pour priver ce monde du jus dont il a désespérément besoin. Certainement un second phénomène curieux de combustion spontanée ou de suicide d’éolienne en moins de 24 heures, et pendant qu’on y est vers une heure du matin…

En ce début de nouvelle année 2019, avec ces deux chaleureux petits miracles d’origine « suspecte » et « inconnue », l’Ouest du pays tient décidément à jouer avec ferveur de sa réputation de terre historique du catholicisme. A moins de se fier à un célèbre philosophe d’origine allemande, qui à l’annonce de cette bonne nouvelle aurait déclaré laconiquement : « Humain, trop humain ». Selon les porte-parole du pouvoir, bien entendu…

https://www.ouest-france.fr/bretagne/ploermel-56800/eoliennes-de-lanouee-incendie-suspect-dans-un-transformateur-la-porte-fracturee-6158640

Repris de https://sansattendre.noblogs.org

Après l’incendie direct du moteur et des pales d’une éolienne perchés à 80 mètres de hauteur à Limouzinière (Loire-Atlantique) le 3 janvier, mais aussi celui du transformateur électrique d’un champ d’éoliennes en activité le 4 janvier près de Ploërmel (Morbihan), on apprend qu’un autre petit miracle vient de se produire. Comme le récite l’adage qui dit que parfois « mieux vaut prévenir que guérir », c’est cette fois un mât de mesure du vent, structure indispensable à toute future implantation d’éoliennes, qui a été saboté au lieu-dit le Cluzeau sur la commune de Folles (Haute-Vienne) la nuit du 27 au 28 décembre 2018. Un sabotage qui vient d’être découvert par des promeneurs en ce début d’année.

L’énorme structure métallique qui s’est lamentablement écrasée au sol mesurait 100 mètres de haut, et devait rester sur place au minimum une année. Elle avait été installée au printemps 2018 pour le compte de la société poitevine Eolise dans le cadre d’un futur projet de 5 à 7 éoliennes industrielles, afin de fournir des informations précises sur les vents locaux.

Les mâts de mesure sont ancrés au sol avec des plaques enterrées à plusieurs mètres de profondeur, et 6 points d’ancrage avec des haubans en acier retiennent la structure en place, ces câbles constituant le point faible de l’installation. « De toute évidence un tirant en acier a été scié, ce qui a fait chuter le mât », a ainsi constaté avec dépit le responsable du développement au sein de la société Eolise. Les dégâts se montent à près de 50 000 euros.

Pour ne pas donner de mauvaises idées, la gendarmerie a choisi de garder le silence et de ne pas se prononcer, tandis qu’Eolise parle, elle, clairement d’un « sabotage », se souvenant peut-être que d’autres gigantesques mâts de mesure sont régulièrement attaqués pour s’opposer à la construction d’éoliennes.
(https://cettesemaine.info/breves/spip.php?rubrique48&lang=fr).

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/mat-mesure-eolien-retrouve-terre-folles-1601233.html